Près de 1,2 million d’Européens se sont unis pour signer la pétition « Stop Destroying Videogames », incitant la Commission européenne à garantir la pérennité des jeux vidéo. Ce mouvement est né après la fermeture des serveurs du jeu ‘The Crew’ par Ubisoft, soulevant des questions sur l’obsolescence programmée dans l’industrie.
Contexte et enjeux
Lancée fin juillet 2024, cette pétition met en lumière la problématique grandissante de l’arrêt des serveurs des jeux, rendant certains titres totalement injouables. Ce phénomène a été exemplifié par Ubisoft, qui a décidé de couper l’accès à ‘The Crew’, provoquant une vague de mécontentement au sein de la communauté des joueurs. De nombreux éditeurs, dont Electronic Arts, sont également pointés du doigt pour des pratiques similaires, comme la fermeture des serveurs de ‘Anthem’ prévue pour janvier 2026.
Des chiffres qui parlent
Le 4 juillet 2025, la pétition a franchi le cap d’1,2 million de signatures, ce qui a incité la Commission européenne à envisager une discussion sur cette législation. Pour qu’une telle législation puisse être sérieusement envisagée, il est requis que les signatures proviennent d’au moins sept pays membres de l’UE.
Les implications d'une telle législation
Si adoptée, cette législation transformerait radicalement la manière dont les éditeurs de jeux gèrent leurs titres. Les consommateurs pourraient mieux accéder à leurs jeux, indépendamment des décisions d’édition et et de désactivation. Cependant, les éditeurs, soucieux des implications économiques de cette loi, risquent de s’opposer. La question se pose : que se passe-t-il si un jeu doit rester accessible indéfiniment ? Quels impacts cela aurait-il sur l’innovation dans le secteur?
