Thomas Jolly, metteur en scène et directeur artistique des cérémonies des JO de Paris, a été nommé président de la commission du fonds d’aide aux créateurs de jeux vidéo du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), succédant ainsi à Maxime Chattam. Cette nomination intervient dans un contexte où le secteur du jeu vidéo en France continue de croître, avec un soutien gouvernemental accru. Jolly a déclaré : « Depuis l’enfance, je joue. Pas seulement au théâtre – mais aussi aux jeux vidéo », soulignant son attachement personnel à l’univers vidéoludique.
Un fonds d'aide en pleine expansion
La commission du CNC, dotée d’un budget annuel de 5 millions d’euros, a pour mission de soutenir les créateurs à travers toutes les phases de la production de jeux. En 2023, 144 jeux vidéo ont d’ailleurs bénéficié du crédit d’impôt, représentant 66 millions d’euros de dépenses fiscales pour l’État. Ces initiatives sont perçues comme cruciales pour renforcer la position de la France dans l’industrie mondiale des jeux vidéo.
Impacts et perspectives
La nomination de Jolly pourrait non seulement renforcer le soutien à l’innovation dans le secteur, mais aussi stimuler un renouvellement créatif au sein des studios français. Les acteurs du secteur soutiennent que cette dynamique pourrait également attirer de nouveaux talents et investissements. Cependant, des questions demeurent sur la manière dont le fonds d’aide pourrait évoluer pour répondre aux besoins diversifiés de l’industrie.
Questions ouvertes sur l'avenir du secteur
Alors que le marché français du jeu vidéo a généré 5,7 milliards d’euros en 2024, des défis subsistent. Les futures actions de Thomas Jolly à la tête de cette commission susciteront l’intérêt, tout comme les critères qui seront utilisés pour sélectionner les projets à soutenir. Comment garantira-t-il que le soutien ira vers une diversité et une inclusivité accrues dans le secteur ? Les réponses viendront avec le temps, mais l’attente est déjà palpable.
